Deux femmes en attente d’un enfant se rencontrent… Et c’est l’occasion de belles paroles échangées ! Elles sont heureuses, émues et prêtes à exprimer ce qui se passe au plus profond d’elles-mêmes.
Pourtant, avant que tout ce qui se dit se réalise, il faudra de la patience, beaucoup de patience : il y aura d’abord la naissance, puis les deux enfants devront grandir, apprendre à vivre dans le monde dans lequel ils seront et y prendre leur place. Et nous le savons, rien ne sera encore vraiment joué !
Attendre, toujours attendre… Le temps de l’Avent est par essence un temps d’attente où les heures et les jours s’écoulent lentement. Sous nos latitudes, la nuit s’installe et il est nécessaire d’aider les enfants à attendre cette belle fête qu’est Noël. Les calendriers de l’Avent en sont un reflet, mais il y a aussi les décorations, la préparation de tout ce qui fera l’éclat de ce moment particulier.
Comment faire pour que l’attente soit aussi un temps de paix, et non d’excitation croissante, remplie de Noël divers ? Car il est bien question de paix dans le chant de Marie, qu’on nomme communément le Magnificat…
Attendre Noël, c’est aussi s’arrêter pour écouter le monde bruire et respirer, c’est prendre le temps de s’asseoir et de partager avec les autres, proches ou lointains, ces moments uniques qui nous rappellent que rien n’est gagné, mais que l’espérance est toujours présente au fond de nos cœurs, au cœur de notre vie.
Il vaut la peine d’entrer en Avent dans un état d’esprit de paix, même si le monde qui nous entoure essaie de nous tirer dans le mouvement incessant de la consommation et du bruit.
Chut ! L’Avent est là !…
Textes du jour : Psaume 121 / Luc 1, 39-56