« Lorsqu’un fléau est commun à tous, il convient que tout le peuple confesse sa faute. Il est bien vrai que la reconnaissance de la faute se situe principalement dans l’affliction du cœur, mais, lorsque le cœur est touché comme il faut, cela ne peut pas avoir lieu sans un témoignage extérieur, d’autant plus que cela contribue à l’édification des autres. Voilà pourquoi le jeûne, lorsqu’il est signe d’humilité, convient plus à tout un peuple en public, qu’à un seul homme en privé. […] N’oublions pas ce que dit Joël : à savoir que le jeûne n’est pas estimé en soi devant Dieu s’il n’est pas dans l’affliction du cœur et dans une vraie humilité.» 

(Jean Calvin)